Les espèces animales trouvent dans la végétation diversifiée de l’étang des Landes un lieu de vie idéal. La Réserve abrite une extraordinaire richesse en oiseaux, avec plus de 240 espèces observées. Mais pas seulement.
Au total, ce sont plus de 950 espèces animales qu’on peut recenser sur le site de la Réserve de l’étang des Landes, avec notamment plus de 240 espèces d’oiseaux observées.
Parmi tous ces oiseaux, plus de 60 espèces se reproduisent sur le site : le Héron pourpré côtoie le Bihoreau gris ou le Phragmite des joncs. Une centaine d’autres, comme le Balbuzard pêcheur, la Grue cendrée et de nombreux petits échassiers, hivernent ou font une étape au cours de leurs longues migrations.
Parmi les oiseaux qu’on pourra observer le plus facilement, parce qu’ils sont des habitués des lieux, on notera : le Cygne tuberculé, le Fuligule milouin, le Héron cendré, le Canard colvert, la Foulque macroule, le Grèbe huppé, le Grand Cormoran, la Mouette rieuse, la Sarcelle d’hiver, la Grande Aigrette ou encore la Bécassine des marais. Mais avec un oeil averti et un peu de chance, on peut aussi apercevoir des espèces beaucoup plus rares comme le Phragmite des joncs, l’Aigrette garzette, le Héron garde-boeufs, l’Oie cendrée ou la très discrète Marouette ponctuée.
Derrière cette faune ailée se cachent bien d’autres trésors. Par exemple, c’est à l’étang des Landes que l’on trouve la plus grande diversité de libellules du Limousin, avec plus de 40 espèces présentes. Des observations remarquables d’odonates ont été réalisées, comme par exemple la reproduction constatée du Sympétrum jaune d’or (Sympetrum flaveolum) dans les végétations de bordure d’étang, dans le secteur de l’Ermite.
De même, le suivi de l’ensemble des mares a permis de constater un beau développement du Triton crêté (Triturus cristatus), avec pas moins de quatre mares colonisées par cet amphibien emblématique.
L’étang des Landes, c’est aussi, au printemps, le chant des rainettes vertes à la tombée de la nuit. C’est le moment que choisit la Loutre, l’un des habitants les plus discrets de la Réserve, pour parcourir son territoire. C’est aussi le moment qu’adoptent les chauves-souris pour effectuer leurs circuits de chasse nocturnes, dont la Barbastelle, espèce vulnérable au niveau mondial et bien présente à l’étang des Landes.